Elle se caractérise par une opacification du cristallin entraînant une baisse de vue. D’évolution généralement lentement progressive, elle est la cause d’une baisse de vision de plus en plus gênante.
Au début, le sujet est gêné par une sensibilité anormale à la lumière (photophobie), surtout marquée sous forte lumière (éblouissement au soleil ou lors de la conduite de nuit) pouvant s’accompagner de larmoiement réflexe. Progressivement, la baisse de vision devient de plus en plus pénible et entrave les gestes les plus courants de la vie, ce qui entraîne l’indication d’une intervention chirurgicale.
Il existe plusieurs types de cataracte :
– la cataracte du sujet âgé, la plus fréquente, due au vieillissement du cristallin.
– la cataracte congénitale, affection familiale, dont la découverte précoce chez le tout jeune
enfant fera porter l’indication d’une intervention chirurgicale plus ou moins rapide
selon l’importance de l’opacité du cristallin.
– la cataracte traumatique, d’évolution le plus souvent rapide.
– la cataracte secondaire à des affections graves de l’oeil (uvéites anciennes, décollement de la
rétine ancien, diabète négligé). Le recours à l’intervention chirurgicale est le seul
traitement envisageable.
L’intervention consiste à enlever le noyau du cristallin opacifié soit par extraction simple (sans fragmentation du noyau), soit par phako-émulsification (le noyau est fragmenté sous l’action d’une sonde aspirante vibrant à une fréquence ultrasonique introduite dans l’oeil). L’avantage de cette dernière technique est de ne pratiquer qu’une ouverture très limitée du globe oculaire et d’obtenir une récupération visuelle plus rapide.